Parcours du pèlerin

« Je vous ai aimés, Demeurez dans mon amour.  » Jean 15, 23

Cher pèlerin,

Bienvenue à Paray-le-Monial, la cité du Cœur de Jésus !

Ici, Jésus révéla à sainte ­Marguerite-Marie les secrets de son ­Sacré-Cœur. Nous vous proposons une démarche spécifique pour découvrir et vivre les grâces du lieu. À travers 4 étapes, ce parcours vous conduira à faire votre demeure dans le Cœur de Jésus, afin de brûler de son amour jour après jour, et de le rayonner sur ceux qui vous sont proches !

Bon pèlerinage.

« La dévotion au Sacré-Cœur est une invitation à la relation personnelle où chaque personne se sent unique devant le Christ, prise en compte dans sa réalité irremplaçable, pensée par le Christ et valorisée de manière directe et exclusive. Cette expérience est fondamentale pour une vie spirituelle. » Pape François - Dilexit nos (DN) 115-116

Légende

Parole de Dieu

Citation de l’Encyclique Dilexit nos (DN)

Parole de sainte Marguerite-Marie

Parole de saint Claude La Colombière

Etape suivante

1. Basilique du Sacré-Cœur

J’entre dans la basilique. Je me laisse saisir par la beauté et l’harmonie de cet édifice majestueux. Que c’est beau, quand la grâce du Sacré fait alliance avec le talent et le travail de l’homme. Je prends le temps de m’asseoir et de regarder. Je goûte le silence et la paix de cet espace. Je suis arrivé à Paray-le-Monial. Au terme de mon voyage, Jésus m’offre un temps de repos, dans son Église. Je me laisse accueillir par lui. Il pose sur moi son regard et il m’aime. Il connaît ma vie ; tout le chemin parcouru depuis mon baptême. Avec lui, à la lumière de son regard bienveillant, je peux reparcourir les grandes étapes de ma vie jusqu’à aujourd’hui.

« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. » Mt 11, 28-29

« Seigneur, je vous glorifierai en faisant connaître combien vous êtes bon envers les pêcheurs ; que nulle rechute, quelque honteuse et criminelle qu’elle soit, ne doit porter un pêcheur au désespoir du pardon. Quand je serais retombé cent fois et que mes crimes seraient cent fois plus horribles qu’ils ne sont, j’espérerais encore en vous. »

« Une fois… me trouvant toute investie de cette divine présence… je m’abandonnai à ce divin Esprit, livrant mon cœur à la force de son amour. Il me fit reposer fort longtemps sur sa divine poitrine, où il me découvrit les merveilles de son amour, et les secrets inexplicables de son sacré Cœur, qu’il m’avait toujours tenus cachés, jusqu’alors qu’il me l’ouvrit pour la première fois. »

Le cœur est capable d’unifier et d’harmoniser l’histoire personnelle. Dans l’Évangile, la meilleure expression de ce que pense le cœur est : Marie « gardait toutes ces choses, les méditant dans son cœur ». Elle savait dialoguer avec les expériences conservées en y réfléchissant dans son cœur, en leur donnant du temps, les méditant et les conservant intérieurement pour se souvenir. Ce qu’elle conservait n’était pas seulement “la scène” qu’elle voyait, mais aussi ce qu’elle ne comprenait pas encore, mais qui était présent et vivant dans l’attente de tout rassembler dans son cœur. » (DN 19)

Après avoir suffisamment pris le temps de goûter le silence, la paix, l’accueil de Jésus et le repos qu’il m’offre, je peux me tenir debout au pied des marches de l’autel, sur la plaque qui fait mémoire de la venue de saint Jean-Paul II dans cette basilique. Comme fils ou fille de l’Église, membre du Corps du Christ par mon baptême, Temple de l’Esprit de Dieu, je professe ma foi en priant le « Je crois en Dieu ».

En marchant pour rejoindre la chapelle saint Jean je peux égrener mon chapelet. Sur chaque grain de la dizaine, je répète : « Cœur Sacré de Jésus, j’ai confiance en toi et je t’aime » et sur les gros grains : « Jésus, doux et humble de cœur, rends mon cœur semblable au tien »

2. La Chapelle Saint Jean

En entrant dans la chapelle Saint Jean, je me laisse toucher par la qualité d’une présence. C’est la présence de Jésus, dans l’eucharistie, exposée sur l’autel. Après m’être prosterné devant mon Seigneur, je peux rester à genoux ou m’asseoir. Je lis lentement les textes de sainte Marguerite-Marie afin de me laisser rejoindre intérieurement par l’amour brûlant de Jésus, et lui dire à mon tour que je l’aime, en réponse à son appel douloureux et assoiffé.

« L’amour le tient là, au très saint Sacrement. »  « Cet aimable Cœur… a tant aimé les hommes qu’il s’est tout consommé sur l’arbre de La Croix pour leur témoigner son amour, et continue de le faire au très saint Sacrement ! »  « Et il me fit voir l’ardent désir qu’il avait d’être aimé des hommes : « J’ai soif, mais d’une soif si ardente d’être aimé des hommes au saint Sacrement, que cette soif me consume. » »

« Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris qu’ils ont pour moi dans ce Sacrement d’amour. »

« Mais, du moins, donne-moi ce plaisir de suppléer à leurs ingratitudes autant que tu pourras en être capable. »

Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment, plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime » … Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime » … Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Pierre fut peiné parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait : « M’aimes-tu ? » Il lui répond : « Seigneur, toi, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. » »  Jn 21, 15-17

« Le Seigneur nous sauve en parlant à nos cœurs à partir de son Sacré-Cœur. Le lieu de la rencontre la plus profonde, avec soi-même et avec le Seigneur, n’est pas la lecture ou la réflexion, mais le dialogue priant, cœur à cœur avec le Christ vivant et présent. Dans l’Eucharistie le Cœur de Jésus-Christ est vivant, capable de libérer, de donner un sens à chaque instant et de répandre en l’homme une paix véritable : Ô très aimant Cœur de Jésus, tu es caché dans la sainte Eucharistie et tu bats toujours pour nous. Je t’adore donc avec amour. Oh ! fais battre mon cœur à l’unisson du tien ! » (DN 26)

Après avoir suffisamment pris le temps de me laisser toucher par l’amour de Jésus dans l’eucharistie, je m’avance près de l’autel et m’agenouille (si je le peux) au pied du Saint-Sacrement. Là, je dis à Jésus que je l’aime. Je lui dis merci pour son amour et pour sa présence dans le Saint-Sacrement. Je lui exprime mon désir de l’aimer pour ceux qui ne l’aiment pas et pour réparer les peines qu’il souffre à cause des ingratitudes des hommes.

Je peux achever cette étape avec la prière que l’Ange confia aux enfants de Fatima :

« Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je Vous adore profondément, et je Vous offre le très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les Tabernacles de la terre, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de Son très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs »

En marchant pour rejoindre la chapelle des Apparitions je peux égrener mon chapelet. Sur chaque grain de la dizaine, je répète : « Cœur Sacré de Jésus, j’ai confiance en toi et je t’aime » et sur les gros grains : « Jésus, doux et humble de cœur, rends mon cœur semblable au tien ».

3. La Chapelle des Apparitions

Avant d’entrer dans la chapelle des Apparitions, je marque une pause. C’est en ce lieu précis, dans le chœur actuel de la chapelle, que Jésus a découvert son Cœur brûlant d’amour à sainte Marguerite-Marie et lui a demandé son cœur en retour d’amour. Entrer dans cette chapelle, c’est symboliquement entrer dans le Cœur de Jésus pour y faire ma demeure, pour me laisser consumer par les flammes ardentes de son amour. J’entre pour consacrer mon cœur et tout mon être au Sacré-Cœur.

 

« Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez. »  Jn 19, 33-35

« Mon divin Cœur est si passionné d’amour pour les hommes, et pour toi en particulier, que ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu’il les répande par ton moyen »

« Il me demanda mon cœur, lequel je le suppliai de prendre, ce qu’il fit, et le mit dans le sien adorable, dans lequel il me le fit voir comme un petit atome qui se consommait dans cette ardente fournaise, d’où le retirant comme une flamme ardente en forme de cœur, il le remit dans le lieu où il l’avait pris, en me disant : « Voilà, ma bien-aimée, un précieux gage de mon amour, qui renferme dans ton côté une petite étincelle de ses plus vives flammes, pour te servir de cœur. »

« Et pour ce qui est d’entrer dans son Sacré-Cœur, allez, que devez-vous craindre, puisqu’il vous invite d’y aller prendre votre repos ? N’est-il pas le trône de la miséricorde où les plus misérables y sont les mieux reçus, pourvu que l’amour les présente dans l’abîme de leur misère ? Et si nous sommes lâches, froids, impurs et imparfaits, n’est-il pas une fournaise ardente où il nous faut perfectionner et purifier comme l’or dans le creuset, pour lui être comme une hostie vivante toute immolée et sacrifiée à ses adorables desseins ? Ne craignez donc pas de vous abandonner sans réserve à son amoureuse providence, puisque l’enfant ne périra pas entre les bras d’un père tout-puissant. »

Nous nous logerons à jamais dans le côté transpercé du Sauveur. » (DN 114)  « S’offrir c’est permettre à l’amour infini du Seigneur de se répandre sans entrave : Ô mon Dieu, votre amour méprisé va-t-il rester en votre Cœur ? Il me semble que si vous trouviez des âmes s’offrant à votre Amour, vous les consumeriez rapidement, il me semble que vous seriez heureux de ne point comprimer les flots d’infinie tendresse qui sont en vous. C’est offrir au Cœur du Christ une nouvelle possibilité de répandre en ce monde les flammes de son ardente tendresse. » (DN 196 ; 200)

Après avoir suffisamment goûté l’ardent désir de Jésus de communiquer le feu ardent qui habite la fournaise de son Cœur, je peux y répondre en exprimant mon désir de me laisser consumer. C’est le sens de la consécration que je peux prononcer.

Prière de Consécration
du Jubilé des 350 ans

Seigneur Jésus, tu as révélé à sainte Marguerite-Marie ton Cœur si passionné d’amour pour tous les hommes et pour chacun en particulier. Aujourd’hui, tu nous invites à puiser à la source de ton Cœur, qui demeure plus que jamais ouvert.

Dans ce sacrement de l’Amour qu’est l’Eucharistie,
Je t’offre mes fatigues et mes lassitudes : donne-moi le repos ;
Je t’expose mes souffrances et mes blessures : console-moi et guéris-moi ;
Je te présente ma dureté de cœur : transforme-moi dans la douceur et l’humilité ;
Je dépose devant toi mes ingratitudes et mes indifférences : que je te rende amour pour amour ;
Je te dis ma soif de t’aimer et de t’annoncer : envoie-moi dans la puissance de ton Esprit-Saint.

Seigneur, je me consacre à ton Cœur, fournaise ardente de charité (se recueillir en silence). Fais de moi un instrument qui attire les cœurs à ton Amour. Brûle-moi de ta compassion pour témoigner au monde de ce Cœur qui nous a tant aimés.

Amen.

En marchant pour rejoindre la chapelle La Colombière je peux égrener mon chapelet. Sur chaque grain de la dizaine, je répète : « Cœur Sacré de Jésus, j’ai confiance en toi et je t’aime » et sur les gros grains : « Jésus, doux et humble de cœur, rends mon cœur semblable au tien ».

4. La Chapelle La Colombière

En entrant chez saint Claude, je pense au nouvel avenir qui s’ouvre devant moi, qui ai tout entier consacré mon cœur au Cœur de Jésus. Je viens demander la grâce de la confiance pour durer malgré ma faiblesse, et la grâce de communiquer à mon tour le feu qui habite mon cœur.

« Les disciples disaient à Thomas : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » Huit jours plus tard… Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. » » Jn 20, 25-27

« Mon Dieu, je suis si persuadé que tu veilles sur ceux qui espèrent en toi, et qu’on ne peut manquer de rien quand on attend de toi toutes choses, que j’ai résolu de vivre à l’avenir sans aucun souci, et de me décharger sur toi de toutes mes inquiétudes : « Pour moi, mon Dieu, je dormirai et me reposerai dans la paix que je trouve en toi ; parce que tu m’as, Seigneur, affermi d’une manière toute singulière dans l’espérance que j’ai en ta bonté » (Ps 4, 9-10). Les hommes peuvent me dépouiller et des biens et de l’honneur, les maladies peuvent m’ôter les forces et les moyens de te servir, je puis même perdre ta grâce par le péché ; mais jamais je ne perdrai mon espérance, je la conserverai jusqu’au dernier moment de ma vie. »

 Jésus nous dit lui-même : « Je vous envoie ». Cela fait partie de l’amitié avec Lui. Pour que cette amitié mûrisse, tu dois te laisser envoyer par lui pour remplir une mission dans le monde, avec confiance, avec générosité, avec liberté, sans peur. Si tu t’enfermes dans ton confort, cela ne te donnera pas de sécurité. Les peurs, les tristesses et les angoisses apparaîtront toujours. Celui qui ne remplit pas sa mission sur terre ne peut pas être heureux. Il devient frustré. Alors laisse-toi envoyer, laisse-toi conduire par Lui, là où Il veut que tu ailles. N’oublie pas qu’Il t’accompagne. Jésus le mérite. Si tu l’oses, Il t’éclairera. Il t’accompagnera et te fortifiera, et tu vivras une expérience précieuse qui te fera beaucoup de bien. Ne cesse pas de vivre la joie d’essayer de communiquer l’amour du Christ aux autres. » (DN 215-216)

Après avoir pris suffisamment de temps pour rendre grâce à Jésus de la nouveauté de ma vie et pour lui présenter mon avenir missionnaire à sa suite, je vais m’agenouiller (si je le peux) au pied du tabernacle, au fond de la chapelle. Je regarde Jésus, sur le tabernacle, les mains ouvertes vers son Père. En ses mains je dépose mon avenir, ma confiance, ma volonté d’être missionnaire du Cœur de Jésus, dans les pas de saint Claude. Pour inaugurer ma mission nouvelle, je place encore dans les mains de Jésus l’intention du Pape que je lis au pied de l’autel. J’achève ma prière avec un « Notre Père » et un « Je vous salue Marie ».

Pour recevoir l’indulgence plénière

Une indulgence plénière est accordée au fidèle qui a accompli ce parcours :

  • une fois dans l’année, un jour au choix ;
  • le jour de la Solennité du Sacré-Cœur (ou le dimanche qui suit) ;
  • à chaque fois que c’est dans le cadre d’un pèlerinage collectif.

Pour en bénéficier, il faut encore réunir les conditions suivantes :

Être en état de grâce et avoir la disposition intérieure du détachement complet du péché, même véniel. Ceci implique notamment de se confesser (si possible le jour même, sinon une semaine avant ou après) et de communier.

Il est possible de recevoir l’indulgence plénière pour soi-même ou pour une personne défunte, mais pas pour une autre personne vivante.

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