Méditation
N’est-il pas ainsi le Cœur de Celui qui « passa en faisant le bien et en guérissant tous ceux qui étaient tombés au pouvoir du diable » ? N’est-il pas ainsi le Cœur de Jésus, qui n’avait pas Lui-même « où reposer la tête, tandis que les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des nids » ? N’est-il pas ainsi le Cœur de Jésus, qui défendit la femme adultère de la lapidation et lui dit ensuite « Va, désormais ne pèche plus » ? N’est-il pas ainsi le Cœur de Celui qui fut appelé « ami des publicains et des pécheurs » ? Le Cœur patient, car il est ouvert à toutes les souffrances de l’homme. Le Cœur patient, car il est Lui-même disposé à accepter une souffrance au-delà de toute mesure humaine ! Qu’est-ce en effet la miséricorde, sinon cette mesure définitive de l’amour qui s’abaisse jusqu’au cœur même du mal afin de le vaincre par le bien ?
Prière de consécration au Sacré-Cœur.
« Seigneur Jésus, toi qui es venu allumer un feu sur la terre, je m’abandonne aujourd’hui à la volonté du Père et au souffle de l’Esprit, purifie mon cœur, embrase-le d’amour et de charité, fais grandir en moi le désir de la sainteté, par le cœur immaculé de Marie, je me consacre tout entier à ton cœur pour t’aimer et te servir. »