Selon la demande de Jésus à sainte Marguerite Marie, nous vous proposons de veiller une heure avec Jésus, en l’accompagnant pas à pas dans son agonie.
Heure H :
Chant : Adoramus te, (partition 16-01, p. 327, livret pèlerins p. 32)
Adoramus te, Jésus, Fils de Dieu,
Ô Dieu Saint, nous venons t’adorer.
Adoramus te, Jésus, Roi des rois,
Dieu Sauveur, nous venons t’adorer.
Jésus, notre refuge, trésor de nos âmes,
Jésus, maître de nos cœurs, Adoramus te !
Jésus, Bon Pasteur, Agneau immolé,
Jésus, Roi d’humilité, Adoramus te !
Méditations :
Jeudi 30 novembre :
Demain, premier décembre, nous célébrons la mémoire liturgique du saint Frère Charles (Charles de Foucauld). Et dimanche, nous entrons dans le temps liturgique de l’Avent. Frère Charles nous aide à accueillir la lumière de ce temps en contemplant l’accueil par la Vierge de l’Annonciation de la Volonté rédemptrice de Dieu. Ecoutons-le.
« Notre-Dame qui, par ton « oui » a changé la face du monde, prends près de toi ceux qui veulent dire « oui » pour toujours. Tu sais le prix de ce mot, fais que nous ne reculions pas devant ce qu’il exige de nous, apprends-nous à le dire comme toi, dans l’humilité, la simplicité et l’abandon à la volonté du Père. Demande à ton fils Jésus, que nos « oui » quotidiens servent plus parfaitement la volonté de Dieu pour notre bonheur et celui du monde entier. Amen. »
Jeudi 7 décembre :
Nous sommes à la veille de la Solennité de l’Immaculée Conception. Nous le savons, le privilège de l’Immaculée Conception est le fruit anticipé de la Passion et de la Mort du Christ en Croix, comme nous le rappelle le Bienheureux Dom Columba Marmion (Abbé bénédictin, rappelé à Dieu en 1923) dans son commentaire de la treizième station du Chemin de Croix.
« Le corps meurtri de Jésus est rendu à Marie. Nous ne pouvons imaginer la douleur de la Vierge à ce moment. Jamais mère n’a aimé son enfant comme Marie a aimé Jésus ; son cœur de mère a été façonné par l’Esprit Saint pour aimer un Homme-Dieu. Jamais cœur humain n’a battu avec plus de tendresse pour le Verbe incarné que le cœur de Marie ; car elle était pleine de grâce, et son amour ne rencontrait point d’obstacle à son épanouissement.
Puis elle devait tout à Jésus ; son immaculée conception, les privilèges qui font d’elle une créature unique lui avaient été donnés en prévision de la mort de son Fils. Quelle douleur inexprimable fut la sienne, lorsqu’elle reçut dans ses bras le corps ensanglanté de Jésus ! »
Jeudi 14 décembre :
Aujourd’hui, mémoire liturgique du grand docteur mystique, Saint Jean de la Croix (rappelé à Dieu en 1591). Dans l’extrait de poème que nous allons entendre, Saint Jean de la Croix exprime sa soif ardente de la plénitude de vie, de la Vie éternelle après laquelle il languit, avec ces mots : « Je meurs de ne pas mourir ». Cette aspiration vers la plénitude de la Lumière et de la Vie est celle que nous devons essayer de faire grandir en nous, en ce temps de l’Avent.
« Ecoute, Seigneur, la voix, /Les plaintes de mon désir ! /Je meurs de ne pas mourir. /Etant si loin, si loin de Toi, /Quelle vie a-t-il, mon être ? … /Je meurs de ne pas mourir. /Quand j’adore Ton image /Dans le Très Saint Sacrement, /Ton regard ne me soulage /Que pour creuser mon tourment. /La chair dressant ses barrages /Sur les flots de mon désir, /Je meurs de ne pas mourir. /Ah ! Sors-moi de cette mort, /Seigneur, donne-moi la vie ! /Ouvre Ta source aux transports /De ma soif inassouvie ! /Je meurs d’espoir, de remords, /Et de crainte, et de désir. /Je meurs de ne pas mourir. »
Jeudi 21 décembre :
Aujourd’hui, c’est le jour le plus court de l’année, et donc la nuit la plus longue. En ce temps tout proche de Noël, laissons notre soif de l’avènement de Celui qui est la Lumière du monde s’exprimer à travers cette belle hymne de la Liturgie des Heures.
« Ô Dieu qui fis jaillir de l’ombre /Le monde en son premier matin, /Tu fais briller dans notre nuit /La connaissance de ta gloire. /Tu es l’image de ton Père /Et la splendeur de sa beauté ; /Sur ton visage, ô Jésus-Christ, /Brille à jamais la joie du monde. /Tu es toi-même la lumière /Qui luit au fond d’un lieu obscur ; /Tu es la lampe de nos pas /Sur une route de ténèbres. /
Quand tout décline, Tu demeures ; /Quand tout s’efface, Tu es là ! /Le soir descend, /Tu resplendis /Au cœur de toute créature. /Et quand l’aurore qui s’annonce /Se lèvera sur l’univers, /Tu régneras dans la cité /Où disparaissent les ténèbres. »
Jeudi 28 décembre :
Aujourd’hui, l’Eglise fait mémoire des Saints Innocents mis à mort par la cruauté sanguinaire du roi Hérode. Comment ne pas évoquer le massacre actuel, en cours sur la Terre de Jésus, quelles qu’en soient les « motivations » et les circonstances ? Ce sont les heures des ténèbres, des ténèbres très épaisses. Et cela est bien exprimée par la parole d’Edith Stein, martyre juive devenue catholique et carmélite, exterminée à Auschwitz en 1942… Parole brève, lourde de sens :
« L’étoile de Bethléem luit dans une nuit très épaisse… aujourd’hui encore… ».
Laissons aussi la Parole de l’Ecriture monter vers Dieu en intercession pour les innombrables victimes récentes, mortes de mort violente, paroles de Jérémie reprises par Matthieu dans la liturgie de ce jour : « A Rama, une voix se fait entendre, une plainte amère ; c’est Rachel qui pleure ses fils. Elle ne veut pas être consolée pour ses fils, car ils ne sont plus. »
H + 8 min :
« Nous nous apprêtons à entrer dans le Temps de l’Avent, dimanche 3 décembre. Nous avons choisi de méditer sur les versets du Psaume 50 (51) communément appelé Miserere, pour nous préparer à ce temps qui nous invite à la conversion de notre cœur et de notre esprit ; conversion pour laquelle nous supplions le Seigneur sous l’éclairage de sa Passion et de son Agonie. Durant les temps de silence qui vont suivre, offrons-lui nos fragilités mais surtout notre désir de Le consoler en accueillant les fruits de sa Passion pour notre croissance spirituelle, pour le Salut du monde, pour le réconfort des membres souffrant de son Corps qui est l’Eglise, et pour tous nos frères en humanité.
Chant : C’est par ta grâce (partition 18-06, p. 332, livret pèlerins p. 33)
Tout mon être cherche,
D’où viendra le secours,
Mon secours est en Dieu,
Qui a créé les cieux.
De toute détresse,
Il vient me libérer,
Lui, le Dieu fidèle
De toute éternité.
C’est par ta grâce,
Que je peux m’approcher de toi,
C’est par ta grâce,
Que je suis racheté.
Tu fais de moi,
Une nouvelle création,
De la mort, tu m’as sauvé
Par ta résurrection.
Evangile
26, 36 Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani et leur dit : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais là-bas pour prier. »
37 Il emmena Pierre, ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée, et il commença à ressentir tristesse et angoisse.
Méditation
Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.
Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.
H + 16 min :
Chant : Humblement, dans le silence (partition 18-12, p. 331, livret pèlerins p. 35)
Humblement, dans le silence de mon cœur,
Je me donne à toi, mon Seigneur !
Par ton amour, fais-moi demeurer
Humble et petit devant toi.
Evangile
26, 36 Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani et leur dit : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais là-bas pour prier. »
37 Il emmena Pierre, ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée, et il commença à ressentir tristesse et angoisse.
38 Il leur dit alors : « Mon âme est triste à en mourir. Restez ici et veillez avec moi. »
Méditation
Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.
H + 24 min :
Chant Mon Père, je m’abandonne à toi (partition 14-30, p. 321, livret pèlerins p. 39)
Mon Père, mon Père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira.
Quoi que tu fasses, je te remercie, je suis prêt à tout, j’accepte tout,
Car tu es mon Père, je m’abandonne à toi. Car tu es mon Père, je me confie en toi.
Mon Père, mon Père, en toi je me confie, en tes mains, je mets mon esprit.
Je te le donne, le cœur plein d’amour. je n’ai qu’un désir : t’appartenir.
Evangile
26, 38 Jésus leur dit alors : « Mon âme est triste à en mourir. Restez ici et veillez avec moi. »
39 Allant un peu plus loin, il tomba face contre terre en priant, et il disait : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme moi, je veux, mais comme toi, tu veux. »
Méditation
Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.
Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.
H + 32 min :
Chant : En toi, ma confiance (partition 18-07, p. 332, livret pèlerins p. 34)
Mon Dieu, pose ton regard sur moi,
Réponds-moi, illumine mon visage.
Dans la mort, que je ne m’endorme pas
Et que le mal ne l’emporte pas sur moi.
En toi, j’ai mis, Seigneur,
Ma confiance
Ne me délaisse pas,
Dieu de ma joie !
Evangile
26, 39 Allant un peu plus loin, Jésus tomba face contre terre en priant, et il disait :
« Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi !
Cependant, non pas comme moi, je veux, mais comme toi, tu veux. »
40 Puis il revient vers ses disciples et les trouve endormis ; il dit à Pierre :
« Ainsi, vous n’avez pas eu la force de veiller seulement une heure avec moi ?
41 Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ;
l’esprit est ardent, mais la chair est faible. »
Méditation
Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.
Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
H + 40 min :
Chant Je n’ai d’autre désir (partition 12-16, p. 314, livret pèlerins p. 35)
Je n’ai d’autre désir que de t’appartenir,
être à toi pour toujours et livré à l’amour.
Je n’ai d’autre désir que de t’appartenir.
Je n’ai d’autre espérance que m’offrir en silence
Au don de ton amour m’unir jour après jour.
Je n’ai d’autre espérance que m’offrir en silence.
Evangile
26, 40 Puis Jésus revient vers ses disciples et les trouve endormis ; il dit à Pierre : « Ainsi, vous n’avez pas eu la force de veiller seulement une heure avec moi ?
41 Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ;
l’esprit est ardent, mais la chair est faible.»
42 De nouveau, il s’éloigna et pria, pour la deuxième fois ; il disait : « Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! »
Méditation
Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur… Vers toi, reviendront les égarés.
H + 48 min
Chant : Jésus, toi qui as promis (partition 14-20, p. 319, livret pèlerins p. 38)
Jésus, toi qui as promis d’envoyer l’Esprit, à ceux qui te prient,
Ô Dieu, pour porter au monde ton feu, voici l’offrande de nos vies.
Evangile
26, 42 De nouveau, Jésus s’éloigna et pria, pour la deuxième fois ; il disait :
« Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! »
43 Revenu près des disciples, de nouveau il les trouva endormis, car leurs yeux étaient lourds de sommeil.
44 Les laissant, de nouveau il s’éloigna et pria pour la troisième fois, en répétant les mêmes paroles.
Méditation
Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.
H + 56 min :
26, 43 Revenu près des disciples, de nouveau Jésus les trouva endormis, car leurs yeux étaient lourds de sommeil.
44 Les laissant, de nouveau il s’éloigna et pria pour la troisième fois, en répétant les mêmes paroles.
45 Alors il revient vers les disciples et leur dit : « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer. Voici qu’elle est proche, l’heure où le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs.
46 Levez-vous ! Allons ! Voici qu’il est proche, celui qui me livre. »
Méditation
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.
Bref silence puis :
Tantum Ergo,
litanies et déposition du Saint Sacrement
Chant : Jésus, Agneau de Dieu (partition 17-35, p. 329, livret pèlerins p. 37)
Jésus, Agneau de Dieu,
Digne es-tu de recevoir
Honneur, puissance et gloire,
La majesté, la victoire !
Digne es-tu de recevoir
Notre amour, notre adoration.
Amen, amen
Honneur, puissance et gloire ! (bis)