Selon la demande de Jésus à sainte Marguerite Marie, nous vous proposons de veiller une heure avec Jésus, en l’accompagnant pas à pas dans son agonie.
Exposition du saint Sacrement
Chant : Jésus, adoramus te [p.331, partition 17-34]
Jésus, adoramus te, Jésus, adoramus te, Jésus, adoramus te, Adoramus te.
Jésus, vrai Dieu et vrai homme, en Marie tu as pris notre chair,
Pour nous unir à ton amour, Tu demeures au milieu de nous.
Jésus, Agneau immolé, nous contemplons ton cœur transpercé.
De ton coté jaillit l’Esprit, fleuve de vie qui purifie
Méditations
Jeudi 2 janvier 2025 :
En ces jours tout proches de la journée traditionnelle pour la paix (1er janvier), nous commençons notre année avec un grand désir de la paix pour l’Eglise et pour le monde ; et nous écoutons des extraits du discours de la Sainte Mère Teresa, prononcé par elle lors de sa réception du Prix Nobel de la Paix, le 10 décembre 1979, à Oslo. Nous intercédons auprès d’elle, qui est dans la Gloire du Ciel, pour que ces paroles se réalisent au cours de cette année.
« Remercions Dieu pour cette merveilleuse circonstance grâce à laquelle nous pouvons, tous ensemble, proclamer la joie de répandre la paix, la joie de nous aimer les uns les autres et la joie de savoir que les plus pauvres des pauvres sont tous nos frères et sœurs. Nous sommes réunis ici pour remercier Dieu de ce don de paix… Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils. Et il l’a donné à une Vierge, la Sainte Vierge Marie. Et elle, dès l’instant où il vint au monde, s’empressa de le donner aux autres… Et Jésus-Christ vous a aimés et m’a aimée et il a donné sa vie pour nous. »
Jeudi 9 janvier :
Suite des paroles de Ste Mère Teresa.
« Jésus-Christ vous a aimés et m’a aimée et il a donné sa vie pour nous. Et comme si ce n’était pas encore assez, il n’a cessé de dire : « Aimez comme je vous ai aimés, comme je vous aime maintenant. » Et il nous a dit comment nous devons aimer en donnant. Car il a donné sa vie pour nous et il continue de la donner. Et il continue de la donner ici même et partout, dans nos propres vies et dans la vie des autres. Ce ne fut pas assez, pour lui (Jésus), de mourir pour nous. Il a voulu que nous nous aimions les uns les autres, que nous le reconnaissions dans tous nos prochains. C’est la raison pour laquelle il a dit : « Heureux les cœurs purs car ils verront Dieu. » Et pour être sûr que nous comprenions sa pensée, il a dit que, à l’heure de notre mort, nous serons jugés sur ce que nous aurons été pour les pauvres, les affamés, les nus, les sans-logis. »
Jeudi 16 janvier :
Suite des paroles de Ste Mère Teresa.
« Et il se fait lui-même cet affamé, ce nu, ce sans-logis. Pas seulement affamé de pain, mais affamé d’amour ; pas seulement dénué d’un morceau de tissu, mais dénué de dignité humaine ; pas seulement sans-logis par manque d’un lieu où vivre, mais sans-logis pour avoir été oublié, mal aimé, mal soigné, pour n’avoir été personne pour personne, pour avoir oublié ce qu’est l’amour humain, le contact humain, ce que c’est que d’être aimé par quelqu’un. Et il a dit encore : « Ce que vous avez fait pour le plus petit de mes frères, vous l’avez fait pour moi. »
C’est si merveilleux, pour nous, de devenir saints… ! Car la sainteté n’est pas un luxe réservé à un petit nombre, c’est simplement un devoir pour chacun de nous et, à travers cet amour, nous pouvons devenir saints — par cet amour des uns pour les autres. »
Jeudi 23 janvier :
Suite des paroles de Ste Mère Teresa.
« Je suis reconnaissante, je suis très heureuse de recevoir (ce Prix Nobel) au nom des affamés, des nus, des sans-logis, des infirmes, des aveugles, des lépreux, de tous ces gens qui ne se sentent pas voulus, pas aimés, pas soignés, rejetés par ta société, ces gens qui sont devenus un fardeau pour la société et qui sont humiliés par tout le monde. C’est en leur nom que j’accepte ce prix. Et je suis sûre que ce prix va susciter un amour compréhensif entre les riches et les pauvres. Et c’est là-dessus que Jésus a tellement insisté. C’est la raison pour laquelle Jésus est venu sur la terre pour annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres. Et par ce prix, et à travers notre présence ici, nous voulons tous annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres : que Dieu les aime, que nous les aimons, qu’ils sont quelqu’un pour nous, que, eux aussi, ont été créés par la même main amoureuse de Dieu pour aimer et pour être aimés. »
Jeudi 30 janvier :
Suite du discours de Ste Mère Teresa lors de la réception du Prix Nobel. Ici elle aborde le sujet si dramatique et essentiel de la vie de l’enfant à naître.
« Ce fut un enfant à naître qui reconnut la présence de Jésus lorsque Marie vint rendre visite à Elisabeth, sa cousine. Comme nous pouvons le lire dans l’Évangile, à l’instant où Marie pénétra dans la maison, le petit qui était alors dans le ventre de sa mère tressaillit de joie en reconnaissant le Prince de la Paix. C’est pourquoi, aujourd’hui, en présence de Sa Majesté [le roi de Norvège, ndlr] et devant vous tous qui venez de pays différents, je vous le demande : prions tous d’avoir le courage de défendre l’enfant à naître et de donner à l’enfant la possibilité d’aimer et d’être aimé. Et je pense qu’ainsi —avec la grâce de Dieu — nous pourrons apporter la paix dans le monde… Et maintenant, unissons-nous tous dans cette prière : « Seigneur, donnez-nous le courage de protéger l’enfant à naître ! » Car l’enfant est le plus beau présent de Dieu à une famille, à un pays et au monde entier. Dieu vous bénisse ! »
H +8 min :
Chant : Reçois nos vies, [p.345, partition 23-08]
Reçois nos vies, nous voici devant toi.
Reçois nos vies, Tu nous attires à toi.
Reçois nos vies, Seigneur, tout vient de toi.
Nous voulons te suivre chaque instant de notre vie,
Marcher avec toi, ô Seigneur, tels que nous sommes,
Montre-nous la route, montre-nous le chemin.
Reçois nos vies, Toi, seul tu es Dieu !
Evangile selon St Luc :
22, 39 Jésus sortit pour se rendre, selon son habitude, au mont des Oliviers, et ses disciples le suivirent.
Méditation
Seigneur Jésus, en ce début d’année, dans une actualité recouverte de ténèbres parfois très épaisses, comme lors de l’après-midi du Vendredi Saint, nous voulons, au cours de cette Heure, t’accompagner au mont des Oliviers… nous voulons t’accompagner spirituellement en tous les lieux où tu te retires pour prier, pour rejoindre les innombrables situations d’angoisse, de détresse. Agrée notre très pauvre offrande.
H+ 16 min :
Chant : Jésus Jésus [p.311, partition [09-23]
Evangile selon St Luc :
22, 39 Jésus sortit pour se rendre, selon son habitude, au mont des Oliviers, et ses disciples le suivirent.
40 Arrivé en ce lieu, il leur dit : « Priez, pour ne pas entrer en tentation. »
Méditation
Seigneur Jésus, en ce début d’année, nous te supplions de nous renouveler dans la prière, dans la vigilance, dans la permanente intercession dont l’Eglise et le monde ont tant besoin. Protège-nous de la tentation du découragement, de la résignation, de l’engourdissement du cœur…
H+24 min :
Chant : Mon Père je m’abandonne à toi
Mon Père, mon Père, je m’abandonne à toi
Fais de moi ce qu’il te plaira.
Quoi que tu fasses, je te remercie,
Je suis prêt à tout, j’accepte tout,
Car tu es mon Père, je m’abandonne à toi.
Car tu es mon Père, je me confie en toi.
Evangile selon St Luc :
22, 40 Arrivé en ce lieu, Jésus leur dit : « Priez, pour ne pas entrer en tentation. »
41 Puis il s’écarta à la distance d’un jet de pierre environ. S’étant mis à genoux, il priait… en disant :
« Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que soit faite non pas ma volonté, mais la tienne. »
Méditation
Seigneur Jésus, une fois de plus, nous adorons en cet instant l’attitude intérieure de ton Cœur broyé par l’angoisse et cependant totalement soumis, par pur et infini amour pour nous, à la Volonté du Père. Nous ne rendrons jamais suffisamment grâces pour cette Parole décisive qui nous sauve de la condamnation qui pesait sur nous : « que soit faite non pas ma volonté, mais la tienne ».
H+ 32 min :
Chant : Mon Père je m’abandonne à toi
Mon Père, mon Père, en toi je me confie,
En tes mains, je mets mon esprit.
Je te le donne, le cœur plein d’amour.
Je n’ai qu’un désir : t’appartenir.
Car tu es mon Père, je m’abandonne à toi.
Car tu es mon Père, je me confie en toi.
Evangile selon St Luc :
22, 41 Puis Jésus s’écarta à la distance d’un jet de pierre environ. S’étant mis à genoux, il priait… en disant :
42 « Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que soit faite non pas ma volonté, mais la tienne. »
43 Alors, du ciel, lui apparut un ange qui le réconfortait.
Méditation
En quoi consiste le réconfort de l’ange ? Tout de suite après, il est question de la transpiration de sang. Alors où est le réconfort ? Peut-être dans la confirmation que telle est bien la mystérieuse Volonté du Père ; et aussi, selon divers auteurs spirituels, dans le fait que l’ange a pu montrer à l’avance à Notre Seigneur, accablé par la souffrance, des âmes qui se laisseront sauver ; nous-mêmes ; des futurs saints aussi…
H+ 40 min :
Chant : Ne crains pas [p.336, partition 20-17]
Ne crains pas, je suis ton Dieu,
C’est moi qui t’ai choisi, appelé par ton nom.
Tu as du prix à mes yeux et je t’aime.
Ne crains pas car je suis avec toi.
Evangile selon St Luc :
22, 43 Alors, du ciel, lui apparut un ange qui le réconfortait.
44 Entré en agonie, Jésus priait avec plus d’insistance, et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient sur la terre.
Méditation
Là, comme le dit Sainte Edith Stein contemplant ce mystère de l’Agonie, « faisons silence, adorons ». En effet aucune parole, aucun sentiment, aucune imagination ne pourra saisir le sens de cet instant de paroxysme d’angoisse. Nous ne pouvons que dire en balbutiant : « Seigneur Jésus, là tu nous révèles à quel point tu nous as vraiment aimés jusqu’à l’extrême ». L’Evangéliste Saint Jean nous le dit : « Il les aima jusqu’au bout ».
H+ 48 min :
Chant : Jésus, le Christ, lumière intérieure [p.338, partition 20-26]
Jésus le Christ, lumière intérieure,
Ne laisse pas mes ténèbres me parler.
Jésus le Christ, lumière intérieure,
Donne-moi d’accueillir ton amour.
Evangile selon St Luc :
22, 44 Entré en agonie, Jésus priait avec plus d’insistance, et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient sur la terre.
45 Puis Jésus se releva de sa prière et rejoignit ses disciples qu’il trouva endormis, accablés de tristesse.
46 Il leur dit : « Pourquoi dormez-vous ? Relevez-vous et priez, pour ne pas entrer en tentation. »
Méditation
Seigneur Jésus, en ce début d’année, nous te supplions de nous renouveler dans la fidélité à l’Adoration, aussi à l’Adoration de nuit, afin d’être des veilleurs au cœur d’une humanité si souvent plongée dans le sommeil spirituel, constamment tentée par la fuite devant la réalité, victime d’une mortelle anesthésie morale et spirituelle.
H+ 56 min :
Evangile selon St Luc :
22, 45 Puis Jésus se releva de sa prière et rejoignit ses disciples qu’il trouva endormis, accablés de tristesse.
46 Il leur dit : « Pourquoi dormez-vous ? Relevez-vous et priez, pour ne pas entrer en tentation. »
47 Tandis qu’il parlait encore, voici une foule, et à sa tête marchait le nommé Judas, l’un des Douze, qui s’approcha de Jésus pour lui donner un baiser.
48 Mais Jésus lui dit : « Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme ! »…
54 L’ayant donc saisi, ils l’emmenèrent…
Méditation
Face à l’Amour insondable qui s’offre jusqu’au bout, voici le mystère d’iniquité et de trahison, le mystère insondable du mal sacrilège dont le cœur de l’homme est capable. Aujourd’hui comme hier. Ici nous ne pouvons que dire avec le publicain de l’Evangile : « Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis ». Oui Seigneur, extirpe le Juda qui sommeille peut-être en moi.
Bref silence puis :
Tantum Ergo et Litanies et déposition du Saint Sacrement.
Chant : Gloire à toi, Verbe de Dieu [p.248, partition 07-26]
Gloire à toi, Verbe de Dieu
Lumière des Nations