Jeudi 5 mai :
En action de grâces pour la canonisation de Frère Charles (Charles de Foucauld) le 15 de ce mois, nous méditons avec ses propres paroles.
« Mon Dieu faites nous, je Vous en supplie, suivre Votre exemple! Plus nous souffrons, plus nous sommes tentés, plus il nous faut prier : dans la prière est notre seul secours, notre seule force, notre seule consolation; que la douleur, que la force de la tentation ne la paralysent donc pas ; le démon fait tous ses efforts pour l’arrêter en nous à ces moments; mais, loin de céder à cette tentation, loin de céder à la faiblesse de la nature qui voudrait que l’âme s’absorbât dans sa peine et ne regardât pas autre chose, regardons notre Sauveur qui est là, près de nous, et parlons-Lui… Il est devant nous, Il nous regarde avec amour, Il tend l’oreille pour nous entendre, Il nous dit de Lui parler, Il nous dit qu’Il est là, qu’Il nous aime… Regardons-Le, parlons-Lui sans relâche, comme on fait quand on aime, comme fait ici Notre Seigneur avec son Père : plus nous tombons en agonie, plus il faut nous précipiter dans le sein de notre Bien-Aimé et nous presser contre Lui par une prière non interrompue… »
Jeudi 12 mai :
Avec Frère Charles de Jésus, nous méditons :
« Mon Dieu, voilà où vous conduit votre Cœur, voilà où vous a conduit votre amour pour nous! Pourquoi êtes-vous là, mon Seigneur Jésus, si ce n’est parce que “Dieu a tant aimé les hommes qu’il a donné pour eux son Fils unique” et voulut qu’il souffrît pour le bien de nos âmes. Oui, c’est pour le bien de nos âmes que le Père a voulu que vous fussiez là, […] afin que nous voyions son amour et que nous aimions à notre tour Celui qui nous a tant aimés. Mon Seigneur Jésus, faites-moi la grâce de partager vos humiliations, vos abaissements, avec amour ct bonheur. Moi, je les mérite ; vous les avez soufferts sans les mériter, et dans quel excès, pour l’amour de moi ! Mon Dieu, que cette foi me change et transforme ma vie ! »
Jeudi 19 mai :
Dans la gratitude nous méditons avec Saint Charles, nouvellement canonisé :
« ‘’Attendez ici, et veillez avec moi’’.
Est-ce seulement à ses trois apôtres que Notre-Seigneur dit cela?… Non, c’est à nous tous qu’il aime et qu’Il voit pendant Son agonie, à nous tous, dont la compagnie fidèle et tendre, en ces moments douloureux, Lui est une consolation… Soyons donc fidèles à cette pratique ” de veiller avec Lui “, tous les jeudis soir, pour Lui tenir compagnie, L’assister, Le consoler, être avec Lui de toute notre âme pendant Son agonie… Que cette veille du jeudi soir avec Notre-Seigneur agonisant soit une de nos pratiques fidèles toute notre vie : n’y manquons jamais pour l’amour du Cœur de Notre-Seigneur, Il nous le demande formellement par ces mots dits à Ses apôtres. Le Lui refuserons-nous ? »
Jeudi 26 mai :
Nous méditons sur l’Heure Sainte de l’Agonie avec Saint Charles :
« ‘’Asseyez-vous ici, pendant que je vais là-bas, prier’’ … Que fait Notre Seigneur pendant les derniers moments, la dernière heure qui précède son arrestation et le commencement de sa Passion ? Il se retire seul, pour prier… Ainsi, quand nous avons une grave épreuve à supporter, un danger, une souffrance à affronter, passons dans la prière, la prière solitaire, les derniers moments, la dernière heure qui nous en sépare : dans tout événement grave de notre vie, faisons ainsi : préparons-nous-y, cherchons force, lumière, grâce, pour nous y bien conduire en employant à prier, et à prier seul … Si nous devons prier seuls, ce n’est pas que nous dédaignons la prière de nos frères : non, assurons-nous pendant ce temps de leurs prières, demandons-leur de prier pour nous en même temps que nous prions seuls, prenons-les non loin de nous, à quelque pas de nous, mais écartons-nous d’eux un peu, non pas beaucoup, mais assez pour être dans un recueillement absolu aux pieds de Dieu, pour pouvoir épancher, dans le silence et dans l’oubli complet de la terre, notre cœur dans le sien… »
Exposition : Adoramus te (partition 16-01) p. 327 (livret du pèlerin p. 32)
R. Adoramus te, Jésus, Fils de Dieu,
Ô Dieu Saint, nous venons t’adorer.
Adoramus te, Jésus, Roi des rois,
Dieu Sauveur, nous venons t’adorer.
2. Jésus, Père des pauvres, secours des malades,
Jésus, amis des pécheurs, tous : Adoramus te !
Jésus, Bon Berger, doux et humble de cœur
Jésus, bonté infini, tous : Adoramus te !
3. Jésus, parole vivante, patient et fidèle,
Jésus, toi, notre chemin, tous : Adoramus te !
Jésus, Dieu très saint, notre Rédempteur
Jésus, vérité et vie, tous : Adoramus te !
Chant : Puissance honneur et gloire (partition 04-54) p. 201 (livret du pèlerin p. 30)
R. Puissance, honneur et gloire à l’Agneau,
Béni soit celui qui vient nous sauver,
Venez, adorons le Seigneur immortel
Pour les siècles des siècles.
4. Nous vous annonçons cette vie éternelle
Qui était tournée vers le Père,
Elle nous est apparue,
Nous l’avons vue et entendue,
Et nous vous l’annonçons
Afin que notre joie soit parfaite.
Evangile
01 Ainsi parla Jésus. Puis il leva les yeux au ciel et dit : « Père, l’heure est venue. Glorifie ton Fils afin que le Fils te glorifie.
02 Ainsi, comme tu lui as donné pouvoir sur tout être de chair, il donnera la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés.
Méditation avec Charles de Foucauld :
Un peu de bonne volonté, c’est tout ce qu’il faut pour gagner ce ciel que Jésus attache à l’humilité, au fait de se faire petit, de prendre la dernière place, d’obéir, qu’ail attache aussi à la pauvreté d’esprit, à la pureté de cœur, à l’amour de la justice, à l’esprit de paix… Espérons, puisque par la miséricorde de Dieu le salut est si près de nous, entre nos mains, et qu’il nous suffit d’un peu de bonne volonté pour l’obtenir.
Chant : Maître montre-nous le père (partition 15-29) p. 325
R. Maître, montre-nous le Père,
Maître, où est le chemin ?
Maître, montre-nous le Père,
Cela nous suffit.
1. Je suis le chemin, la vérité, la vie,
Qui me voit, voit le Père,
Et qui me connaît, connaît aussi le Père
Et déjà vous l’avez vu !
2. Depuis si longtemps que je suis avec vous,
Et vous ne croyez pas.
Je suis dans le Père et le Père est en moi ;
Qui me voit, voit le Père !
Evangile
03 Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ.
04 Moi, je t’ai glorifié sur la terre en accomplissant l’œuvre que tu m’avais donnée à faire.
Méditation avec Charles de Foucauld :
Les trois manières de contempler notre Seigneur, de contempler Dieu, sont bonnes et parfaites et toutes trois doivent trouver place dans notre vie :
– contempler Dieu en soi
– contempler notre Seigneur dans la sainte eucharistie
– Le contempler dans les mystères de sa vie
S’il est venu vivre parmi nous, c’est pour que nous le contemplions dans cette vie humaine qu’il a passée ici-bas.
Chant : La vie éternelle (partition 13-21) p. 241
R. La vie éternelle, c’est de te connaître Père,
Et c’est de connaître celui que tu envoies.
Tu nous as rachetés par lui, dans ton amour,
Et nous croyons que Jésus est Seigneur.
2. À tous ceux que tu lui as donnés,
Jésus a révélé ton nom.
Et ils ont gardé sa parole,
Reconnu en lui le Messie.
Evangile
05 Et maintenant, glorifie-moi auprès de toi, Père, de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde existe.
06 J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner. Ils étaient à toi, tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole.
Méditation avec Charles de Foucauld :
« Tous les peuples, battez des mains. » Louons Dieu ! Dieu lui-même nous en donne le précepte et l’exemple. Que de psaumes sont des psaumes de louange ! La louange d’ailleurs est un besoin d’amour, et même si Dieu ne nous donnait ni le précepte ni l’exemple de le louer, il serait pour nous obligatoire de le faire, par cela seul qu’il nous a dit : » votre premier commandement est de m’aimer. »
Chant : Mon père je m’abandonne à toi (partition 14-30) p. 321 (livret du pèlerin p. 39)
1. Mon Père, mon Père, je m’abandonne à toi,
Fais de moi ce qu’il te plaira.
Quoi que tu fasses, je te remercie,
Je suis prêt à tout, j’accepte tout,
R. Car tu es mon Père, je m’abandonne à toi.
Car tu es mon Père, je me confie en toi.
2. Mon Père, mon Père, en toi je me confie,
En tes mains, je mets mon esprit.
Je te le donne, le cœur plein d’amour.
Je n’ai qu’un désir : t’appartenir.
Evangile
07 Maintenant, ils ont reconnu que tout ce que tu m’as donné vient de toi,
08 car je leur ai donné les paroles que tu m’avais données : ils les ont reçues, ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé.
Méditation avec Charles de Foucauld :
Un père qui aime très tendrement tous ses enfants, veut qu’ils agissent ainsi entre eux, se dévouant pleinement les uns aux autres… et en mettant à la disposition du prochain tous les biens de notre âme et de notre corps, tout ce que nous avons et tout ce que nous sommes, nous ne faisons que rendre à Dieu ce qui est à Dieu.
Chant : Jésus, je viens à toi (partition 14-19) p. 319 (livret du pèlerin p. 38)
R. Jésus, je viens à toi,
Jésus, je crois en toi,
Entends ma voix, Seigneur,
Je veux vivre pour toi.
Jésus, je viens à toi.
3. Je suis pauvre, Seigneur, mais toi tu penses à moi.
Mon secours, mon Sauveur, mon Dieu, ne tarde pas.
Evangile
09 Moi, je prie pour eux ; ce n’est pas pour le monde que je prie, mais pour ceux que tu m’as donnés, car ils sont à toi.
Méditation avec Charles de Foucauld :
« Ne craignez pas » dites-vous à vos disciples… Oh ! Que vous êtes bon, mon Dieu, de nous dire cette parole. Oh ! Que vous êtes bon, mon Dieu de me dire à moi qui rame sans faire un pas en avant, à moi qui me sens ballotté par la mer et si impuissant à avancer de me dire « ne craignez pas ! »
Chant : Voici ce cœur (Eudes) (partition 13-42) p. 227 (livret du pèlerin p. 69)
Voici ce cœur,
Qui a tant aimé les hommes
Voici ce cœur,
Qui s’est livré pour le monde.
Voici ce cœur, qui a soif de toi.
8. Père des miséricordes,
Imprime toi-même ces vertus
Dans le cœur de ton enfant,
Pour t’aimer et te glorifier
Pour l’éternité.
Evangile
10 Tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi ; et je suis glorifié en eux.
11 Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi. Père saint, garde-les unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes.
Méditation avec Charles de Foucauld :
« Mon Dieu, tu es mon refuge… » Prions, prions, sans relâche dès le début de toute tentation et tant qu’elle dure… et dans cette prière servons-nous très habituellement des psaumes que l’Esprit saint nous offre : dans les tentations du désert, c’est par les paroles de la sainte écriture qu’il chasse le démon ; sur la croix, il se sert encore des paroles d’un psaume. Nous ne pouvons mieux dire qu’en répétant les paroles de l’Esprit Saint.
Chant : vers toi j’élève mon âme (partition 12-51) p. 317
R. Vers toi, j’élève mon âme,
Je t’ouvre mon cœur,
Seigneur, garde-moi !
Je veux me confier en toi,
Marcher dans tes voies.
Seigneur, sauve-moi !
5. Enlève tous mes péchés,
Je voudrais garder ta fidélité !
Que l’amour demeure en moi,
Donne-moi la joie de chanter pour toi !
Evangile
12 Quand j’étais avec eux, je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné. J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, sauf celui qui s’en va à sa perte de sorte que l’Écriture soit accomplie.
13 Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, dans le monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés.
Méditation avec Charles de Foucauld :
Soyons pauvres d’esprit, vides de tout attachement pour ce qui n’est pas Dieu, radicalement vide de tout ce qui n’est pas lui… ne pensant à rien de ce qui n’est pas lui… ne désirant rien de ce qui n’est pas lui… Vides de nous-mêmes et des autres, mais recherchant uniquement la gloire de Dieu et la recherchant en vue de lui seul.
Chant : La vie éternelle (partition 13-21) p. 241
R. La vie éternelle, c’est de te connaître Père,
Et c’est de connaître celui que tu envoies.
Tu nous as rachetés par lui, dans ton amour,
Et nous croyons que Jésus est Seigneur.
4. Père Saint, protège-nous du mal ;
Ta parole est la vérité.
Nous vivons au cœur de ce monde,
Garde-nous dans la sainteté.
Evangile
14 Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi je n’appartiens pas au monde.
15 Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais.
Méditation avec Charles de Foucauld :
« Le monde a été fait par lui et le monde ne l’a pas connu. » Ce monde qui a été fait par Dieu qui ne l’a pas connu, c’est aussi mon âme. Vous m’avez fait, vous m’avez comblé de biens, vous vous êtes fait connaître à moi, peu à peu je vous ai délaissé et j’ai fini par ne plus vous connaître, par ne plus même croire en vous. Pardon !
Chant : Demeurez en mon amour (partition 09-12) p. 413
R. Demeurez en mon amour,
Car hors de moi
Vous ne pouvez rien faire.
4. Comme le Père m’a aimé, +
Moi aussi, je vous ai aimés :
Demeurez en mon amour.
Si vous gardez mes commandements,
Vous demeurerez en mon amour.
Evangile
16 Ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi, je n’appartiens pas au monde.
17 Sanctifie-les dans la vérité : ta parole est vérité.
18 De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde.
19 Et pour eux je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité.
20 Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi.
21 Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé.
Méditation avec Charles de Foucauld :
« Marche en ma présence et sois parfait. » C’est à nous tous, mon Dieu que vous dites, comme à Abraham : « Marche en ma présence et sois parfait. » Se tenir en votre présence, c’est le moyen, la cause. Être parfait, c’est le résultat, l’effet, la fin. « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait. » Vous me dites d’être parfait et, en même temps, vous me montrez le moyen de le devenir, qui est de se tenir sans cesse en votre présence…
Chant : Demeurez-en moi (partition 26-04) p. 916
Comme le Père m’a aimé,
Moi aussi je vous ai aimés :
Demeurez en moi, demeurez en moi,
Demeurez en moi, comme moi en vous,
Demeurez en mon amour !
Demeurez en moi, demeurez en moi,
Demeurez en moi, comme moi en vous,
Demeurez en mon amour !
Evangile
22 Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes UN :
23 moi en eux, et toi en moi. Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un, afin que le monde sache que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé.
24 Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient eux aussi avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde.
Méditation avec Charles de Foucauld :
Il faut donner parce que l’amour de Dieu nous oblige à reporter l’amour que nous avons pour lui sur les hommes, ses enfants bien-aimés. Tout ce que nous faisons au prochain nous le faisons à Jésus même : il y a là de quoi changer, réformer toute notre vie diriger toutes nos actions, nos paroles, nos pensées.
Chant : Père Seigneur du ciel et de la terre (partition 08-42) p. 311
R. Père, Seigneur du ciel et de la terre,
Père, je proclame ta louange.
1. Ce que tu as caché aux sages
Et aux savants,
Père, tu l’as révélé aux tout-petits,
Selon ton plaisir.
2. Oui, bienheureux les yeux qui voient
Ce que vous voyez.
Bien des rois et des prophètes auraient voulu voir
Ce que vous voyez.
Evangile
25 Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont reconnu que tu m’as envoyé.
Méditation avec Charles de Foucauld :
Ne désespérons jamais ni pour nous, ni pour les autres, ni pour aucun autre, si éteints que semblent en lui tous les bons sentiments ; ne désespérons jamais non seulement du salut mais encore de la possibilité d’atteindre une admirable sainteté. Dieu est assez puissant pour cela.
Evangile
26 Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi aussi, je sois en eux. »
Méditation avec Charles de Foucauld :
« Le jour étant venu, Jésus sortit et alla dans un lieu désert. » Comme Notre Seigneur nous l’enseigne ici, dans toute vie, même dans la vie consacrée au service du prochain, consacrer un certain temps au recueillement, au silence, à l’oraison solitaire aux pieds de Dieu… c’est un devoir de respect envers notre créateur, d’amour envers notre bien-aimé, d’obéissance aux exemples de Jésus et un besoin de notre âme qui a besoin de se tourner vers le Seigneur pour recevoir « les fleuves d’eau vive » dont elle a besoin pour vivre et dont la source n’est qu’en lui.
Tantum Ergo
Acclamation : refrain de conduis-moi dans tes chemins (partition 23-01) p. 344 (livret du pèlerin p. 65)
R. Alléluia, alléluia,
Par ta croix tu as vaincu la mort !
Alléluia, alléluia,
Dieu puissant, ton règne est éternel !