Les héritiers du Sacré-Cœur
De son sein jailliront des fleuves d’eaux vives. » (Jn 7,37).
Les papes Pie XI et Pie XII affirme que la dévotion du Sacré Cœur de Jésus est le centre de toute la dévotion chrétienne. Le pape Benoit XVI écrit :
" Le côté transpercé du Rédempteur est la source à laquelle nous renvoie l'Encyclique Haurietis aquas: c'est à cette source que nous devons puiser pour atteindre la véritable connaissance de Jésus Christ et pour faire plus pleinement l'expérience de son amour. Nous pourrons ainsi mieux comprendre ce que signifie connaître en Jésus Christ l'amour de Dieu, en faire l'expérience en fixant notre regard sur Lui, jusqu'à vivre pleinement de l'expérience de son amour, pour pouvoir ensuite en témoigner aux autres. »
(2016. Lettre à l’occasion du 50ème anniversaire de l’encyclique Haurietis Aquas )
Depuis le triple témoignage de l’évangéliste saint Jean contemplant le côté transpercé au pied de la croix, de nombreux pères et théologiens ont contemplé le côté transpercé et le mystère du cœur de Jésus.
Impossible en ces quelques lignes de citer toutes ces grandes figures.
Les grandes étapes de ce cheminement
Les père de L'Eglise
Gertrude et Mechtilde, Catherine de Sienne
Saint Bernard
Saint François d’Assise
Saint Jean Eudes
Saint François de Sales
Demande de Jésus à sainte Marguerite-Marie
Saint Claude
Bienheureux Bernardo de Hoyos
Le pape Clément XI
Consécration de Marseille
Chantres du Sacré-Coeur
Consécration de la Pologne
Clément XIII
La fête du Sacré-Cœur
Les congrégations
Consécration du genre humain
Les apostolats laïcs
Les théologiens
Pie XI
Pie XII
Le Concile Vatican II
Le renouveau Charismatique
Saint Jean Paul II
Porte Sainte
Pour aller plus loin …
Prier avec les héritiers du Sacré-Cœur
ANNEXE
Le déploiement des communautés religieuses portant le nom de "Sacré-Cœur"
- Au XVIII° siècle, quatre Sociétés religieuses seulement portaient le nom de Sacré-Cœur :
- la Congrégation du Sacré-Cœur d’Ernemont (fondée en 1668),
- les Prêtres du Sacré-Cœur de Marseille (1728),
- les Filles Bénédictines du Sacré-Cœur de Jésus (du monastère de l’Abbaye Saint-Etienne de Gorjan, à Clermont-Lodève)
- et les Religieuses des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie (1774).
Le XIX° siècle qui va naître sera particulièrement fécond en Œuvres nouvelles, et très nombreuses seront celles qui se placeront sous le patronage du Cœur Sacré de Jésus. Parmi elles, citons, pour les hommes :
- les Pères du Sacré-Cœur et de Marie Immaculée (ou Pères de Picpus, cf. ci-dessus),
- les Prêtres auxiliaires du Sacré-Cœur de Jésus à Bétharram (1835),
- les Prêtres du Sacré-Cœur à Issoudun (1855),
- les Prêtres oblats du Sacré-Cœur à Saint-Quentin (1877),
- les Frères de l’Instruction chrétienne ou du Sacré-Cœur ; celles-ci figurent à la date de leur fondation dans les pages qui suivent.
Pour les femmes, les congrégations ou communautés nouvelles sont innombrables, et nous n’avons signalé plus loin que les plus importantes. Citons ici :
- les Filles du Sacré-Cœur de Jésus et de Marie (dites Dames de Louvencourt) au diocèse d’Amiens,
- les Dames de la Sainte-Union des Sacrés-Cœurs à Douai,
- les Sœurs du Sacré-Cœur de Jésus à Coutances,
- les Sœurs de Sainte-Ursule du Sacré-Cœur à Périgueux,
- les Sœurs Franciscaines oblates du Sacré-Cœur à Paris et Nantes,
- ainsi que les Sœurs du Sacré-Cœur de Jésus à Saint-Julien-du-Gua (1805),
- les Ursulines du Sacré-Cœur à Pons près de La Rochelle (1807),
- les Franciscaines de la Famille du Cœur de Jésus à Nîmes (1810),
- les Sœurs des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie à Mormaison près de Luçon (1818)
- les Sœurs du Sacré-Cœur de Jésus à Saint-Aubin près de Rouen (1818),
- les Filles des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie à Tournon près de Viviers (1819),
- les Sœurs de l’Adoration perpétuelle du Sacré-Cœur à Lyon (1820),
- les Sœurs des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie à Tours (1820),
- les Sœurs de la Charité du Sacré-Cœur à Angers (1821),
- les Sœurs de l’Instruction chrétienne dites du Sacré-Cœur de Jésus à Bordeaux (1826),
- les Religieuses Franciscaines du Sacré-Cœur à Lyon (1827),
- les Sœurs du Sacré-Cœur de Jésus à Valence (1830),
- les Victimes du Sacré-Cœur de Jésus à Marseille (1842),
- les Sœurs des Sacrés-Cœurs de l’Instruction chrétienne à Paramé près de Rennes (1846),
- les Sœurs des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie à Recoubeau près de Valence (1851),
- les Servantes du Sacré-Cœur de Jésus à Avenières (1853),
- les Filles du Sacré-Cœur de Jésus à Tours (1853),
- les Dames du Sacré-Cœur de Jésus agonisant à Villeurbanne près de Lyon (1859),
- les Franciscaines du Sacré-Cœur à Saint-Quentin (1865),
- les Servantes du Sacré-Cœur à Saint-Quentin (1873), etc. (Voir Mgr Baunard, Un siècle de l’Eglise de France, Paris, Poussielgue, 1901).
- La Société du Sacré-Cœur de Jésus (ou Société des Dames du Sacré-Cœur) (fondé par sainte Madeleine Sophie Barat ) pour l’éducation pastorale.
- Implantée en Amérique du Nord en 1818 par sainte Rose Philippine Duchesne.
- Les Réparatrices du Cœur de Jésus (fondé par Pauline Jaricot).
- la Congrégation de Notre-Dame (Chanoinesses de Saint-Augustin, fondée par Alice Le Clerc, où sera célébré en 1833 le premier “Mois du Sacré-Cœur”)
- les Religieuses de la Vierge Fidèle (Institut solennellement consacré au Cœur de Jésus),
- les Auxiliatrices des Ames du Purgatoire (fondées à la demande du Cœur divin),
- les Religieuses de Marie-Réparatrice (qui portent sur leur habit le Cœur de Jésus et le Cœur de Marie),
- la Congrégation de l’Adoration Réparatrice (fondée par Théodelinde Dubouché, à la demande du Sacré-Cœur de Jésus lui-même),
- les Fidèles Compagnes de Jésus (dont la fondatrice Madame Houet s’est engagée par vœu à propager la dévotion au Sacré-Cœur), etc…