Heure Sainte février 2022

Avec l’Evangile selon Saint Marc (chap 14, 32-42)

Suivez l’Heure Sainte en direct du Sanctuaire.

Exposition du saint Sacrement :

Heure H

Chant  : Le Seigneur est ma lumière et mon salut

Le Seigneur est ma lumière et mon salut,
De qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie,
Devant qui tremblerais-je ?

1. J’ai demandé une chose au Seigneur
La seule que je cherche,
Habiter la maison du Seigneur,
Tous les jours de ma vie.

2. Habiter ta maison Seigneur
Pour l’admirer en ta beauté
Et m’attacher à ton Eglise, Seigneur,
M’attacher à ton Eglise, Seigneur.

3. J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
Sur la terre des vivants
Espère, sois fort et prends courage,
Espère, espère le Seigneur !

Paroles et musique : Fr. J.-B. du Jonchay, o.c.d. D’après Ps 26 © Editions du Carmel, 33 avenue Jean Rieux, 31500 Toulouse

Méditations de la semaine :

Jeudi 4 février 2021 :

Avant-hier, nous célébrions la « Présentation de Jésus au Temple ». Méditons sur les paroles que le vieillard Syméon avait adressées à la Vierge Marie, et qui nous font entrevoir la Passion de Jésus, et le dur combat spirituel qui accompagnera les événements : « Vois ! cet enfant doit amener la chute et le relèvement d’un grand nombre en Israël ; il doit être un signe en butte à la contradiction, – et toi-même, une épée te transpercera l’âme ! – afin que se révèlent les pensées intimes de bien des cœurs. »
Le Psalmiste avait entrevu et annoncé ces événements : « La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la tête de l’angle ; c’est là l’œuvre du Seigneur, ce fut merveille à nos yeux. » (Psaume 118 (117) )

Jeudi 11 février :

Aujourd’hui mémoire de Notre Dame de Lourdes ; journée de prière pour les malades.
Voici quelques paroles de Saint Jean-Paul II tirées de son message pour la première journée, 11 février 1993 ; paroles, dont certaines n’ont rien perdu de leur actualité : « Cette Journée, qui se célébrera chaque année, en la fête de Notre-Dame de Lourdes, se propose d’être pour tous les croyants un temps fort de prière, de partage, d’offrande de la souffrance pour le bien de l’Eglise, et une invitation à tous, à reconnaître dans le visage du frère souffrant le Visage du Christ qui par sa souffrance, sa mort et sa résurrection a opéré le salut de l’humanité… Nous avons tous sous les yeux ces images bien tristes d’individus et de peuples entiers qui, déchirés par la guerre et les conflits, succombent sous le poids de calamités qui pourraient être évitées. Comment détacher le regard de ces visages implorants de tant d’êtres humains, et surtout d’enfants, réduits à l’état de spectres en raison des adversités de tout genre où ils sont impliqués, contre leur gré, à cause de l’égoïsme et de la violence? Et comment oublier tous ceux qui dans les lieux d’hospitalisation et de soins – hôpitaux, cliniques, léproseries, centres pour handicapés, foyers de personnes âgées, ou dans leurs propres foyers – connaissent le calvaire de tourments souvent ignorés ?… Comment donner un sens et un prix à l’angoisse, à l’inquiétude, aux maux physiques et psychiques qui accompagnent notre condition mortelle? Quelle justification donner au déclin de la vieillesse, et à l’instant décisif de la mort, qui, en dépit de tout progrès scientifique et technologique, persistent inexorablement? Ce n’est que dans le Christ, Verbe incarné, Rédempteur de l’homme et vainqueur de la mort, qu’il est possible de trouver la réponse satisfaisante à des questions aussi fondamentales. »

Heure H +7 :

Evangile – Selon saint Marc

32 Ils parviennent à un domaine appelé Gethsémani. Jésus dit à ses disciples : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais prier. »

Chant : Plus près de toi, mon Dieu

Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (J.-F. Léost)N° 13-30

R. Plus près de toi mon Dieu,
J’aimerais reposer : c’est toi qui m’as créé,
Et tu m’as fait pour toi ;
Mon cœur est sans repos
Tant qu’il ne demeure en toi. (bis)

1. Qui donc pourra combler les désirs de mon cœur,
Répondre à ma demande d’un amour parfait ?
Qui sinon toi, Seigneur, Dieu de toute bonté
Toi, l’Amour absolu de toute éternité ?

2. Mon âme a soif de toi, Dieu d’amour et de paix ;
Donne-moi de cette eau qui pourra m’abreuver.
Donne-moi ton Esprit : qu’il vienne en moi, Seigneur !
Moi, je t’offre mon cœur pour qu’il soit ta demeure.

3. Seigneur sur cette terre, montre-moi ton amour ;
Sans toi à mes côtés, je ne fais que tomber.
Viens affermir en moi l’esprit de charité,
Que je sache donner, aimer et pardonner.

4. Quand prendra fin ma vie, daigne me recevoir
En ton cœur, ô Jésus, dans la maison du Père.
Donne-moi de te voir et de te contempler,
De vivre en ton amour durant l’éternité.

© 1998, Éditions de l’Emmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris

Silence

H+ 14min :

Evangile – Selon saint Marc

33 Puis il emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean, et commence à ressentir frayeur et angoisse.
34 Il leur dit : « Mon âme est triste à mourir. Restez ici et veillez. »

Chant : Jésus, mon Dieu je t’adore

Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (G. Creaton) N° 16-08

Jésus, Jésus,
Mon Dieu je t’adore.
Jésus, Jésus,
Reçois ma prière.
Jésus, je te loue, en présence des anges.
Jésus, Jésus, mon Dieu, mon Seigneur.

Titre original (EN) : Jesus, I want to adore you © 2004, Emmanuel Publications, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris

silence

H+21 min

Evangile – Selon saint Marc

35 Allant un peu plus loin, il tombait à terre et priait pour que, s’il était possible, cette heure s’éloigne de lui.
36 Il disait : « Abba… Père, tout est possible pour toi. Éloigne de moi cette coupe. Cependant, non pas ce que moi, je veux, mais ce que toi, tu veux ! »

Chant p.330 : car tu es l’amour

Paroles : Communauté de l´Emmanuel (P. Schneider / A. Schmidt)  Musique : Communauté de l´Emmanuel (P. Schneider / H.-R. Tiacoh)

R. Dieu notre Père,
Nous croyons en toi,
Dieu notre Père, ton amour ne passe pas !
Dieu notre Père,
Nous croyons en toi,
Car tu es l´Amour,
Car tu es l´Amour !

1. Par son Fils Bien-Aimé, venu pour nous sauver,
Dieu nous montre son amour infini.
Pas de plus grand amour que de donner sa vie.
Il s´offre sans réserve, jusqu´à la croix.

2. Vois ce cœur transpercé, qui nous a tant aimé,
Trop souvent méprisé et mal-aimé.
Jésus est ton berger, l´amour que tu cherchais,
Dieu t´aime et te désire, viens, n´aie pas peur.

3. Mon Dieu tu es si grand, sans fin je te louerai,
Ta miséricorde est toute ma joie.
Aucun mot ne saisit la grandeur de ton Nom
L´amour dont tu nous aimes. Tu es la Vie !

4. Mon Dieu sois remercié, je m´abandonne à toi,
Viens, prends mon cœur, rends-le semblable au tien.
Je suis là devant toi, j´ai confiance en tes voies
Je suis prêt à te suivre, j´ai foi en toi.

5. Seigneur éclaire-moi, donne-moi de saisir
La profondeur de ton amour pour moi.
Seigneur, enflamme-moi, et donne-moi ta joie
Pour annoncer au monde que tu nous aimes !

6. De toute éternité, ton nom est dans mon coeur.
Je t´ai aimé avant de te créer.
Toute la création, je l´ai voulue pour toi,
Que sa beauté soit ta joie et que tu m´aimes.

7. Quand tu t´es détourné, je t´ai toujours aimé,
Tu voulais vivre seul et loin de moi.
J´ai accouru vers toi, je t´ai pris par la main
Dans ma miséricorde, je te relève !

Titre original (DE) : Gott ist die Liebe
Traduction : © 2007, Éditions de l´Emmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris

Silence…

H+ 28 min :

Evangile – Selon saint Marc

37 Puis il revient et trouve les disciples endormis.
Il dit à Pierre : « Simon, tu dors ! Tu n’as pas eu la force de veiller seulement une heure ?

Chant : Humblement dans le silence

Paroles : P. Marie-Eugène de l’E.J. – Musique : Fr. J.-B. du Jonchay, o.c.d.

R. Humblement, dans le silence de mon cœur,
Je me donne à toi, mon Seigneur !

1.Par ton amour, fais-moi demeurer
Humble et petit devant toi.

2.Enseigne-moi ta sagesse,
ô Dieu,Viens habiter mon silence.

3.Entre tes mains, je remets ma vie,
Ma volonté, tout mon être.

4.Je porte en moi ce besoin d’amour,
De me donner, de me livrer sans retour.

5.Vierge Marie, garde mon chemin
Dans l’abandon, la confiance de l’amour.

© Rejoyce Musique, 79 rue de la Paroisse, 78000 Versailles

silence

H+ 35 min :

Evangile – Selon saint Marc

38 Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. »

Chant : ô Jésus, cœur brûlant d’amour

Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (O. Michel) N°14-31

Ô Jésus, Cœur brûlant d’amour,
Agneau immolé
Source de vie, torrent de grâce,
Viens guérir nos cœurs de tout péché.
Source de vie, torrent de grâce,
Viens demeurer en nous et sauve-nous.

© 2000, Éditions de l’Emmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris

silence

H+ 42 min :

Evangile – Selon saint Marc

39 De nouveau, il s’éloigna et pria, en répétant les mêmes paroles.

Chant : Grain de blé

Veneremur cernui !
Et antiquum documentum
Novo cedat ritui !
Præstet fides supplementum
Sensuum defectui !
Genitori Genitoque
Laus et jubilatio,
Salus, honor, virtus quoque
Sit et benedictio !
Procedenti ab utroque
Compar sit laudatio . Amen .

Litanies et déposition du Saint Sacrement. Annonce et Salve Régina…

Jeudi 18 février :

En ce jour de sa fête, laissons Sainte Bernadette nous accompagner de sa prière et de son offrande ; puisons des forces nouvelles dans la sainteté de sa vie et de sa mort… Voici d’abord quelques paroles d’elle à méditer :
« Je suis moulue comme un grain de blé. »
« Dieu parle au cœur sans aucun bruit de parole. »
« Jésus seul pour maître, Jésus seul pour richesse, Jésus seul pour ami. »
« J’aurai toujours assez de santé mais jamais assez d’amour. »
« J’aime soigner les pauvres et les malades, je resterai chez les Sœurs de Nevers. »
« Ce n’est pas un sacrifice de quitter une pauvre vie dans laquelle on éprouve tant de difficultés pour appartenir à Dieu ! »
Les quatre derniers mois de sa vie, Bernadette subit des souffrances extrêmes qu’elle identifiera elle-même comme une passion. « Je n’aurais pas cru qu’il faille tant souffrir pour mourir ». Pourtant, elle demande pardon de tant se plaindre et dit qu’elle est soignée comme une princesse. Peu à peu, elle se dépouille de tout, ne gardant qu’un crucifix : « Celui-ci me suffit ». Elle étend les bras vers lui : « Mon Jésus, oh que je l’aime ! ». Ses dernières paroles sont pour qu’on lui pardonne et qu’on prie pour elle.

Jeudi 25 février :

Nous venons d’entrer en Carême depuis quelques jours. Nous avons entendu dimanche dernier le récit des tentations de Jésus dans le désert. Laissons-nous enseigner par des paroles de Benoît XVI, prononcées lors de sa dernière audience générale, février 2013.
« Le désert, où Jésus se retire, est le lieu du silence, de la pauvreté, où l’homme est privé des appuis matériels et se trouve face aux interrogations fondamentales de l’existence, il est poussé à aller à l’essentiel et précisément pour cela, il lui est plus facile de rencontrer Dieu. Mais le désert est également le lieu de la mort, car là où il n’y a pas d’eau, il n’y a pas non plus de vie, et c’est le lieu de la solitude, dans lequel l’homme sent la tentation de façon plus intense. Jésus va dans le désert, et là, il subit la tentation de quitter la voie indiquée par le Père pour suivre d’autres voies plus faciles et qui appartiennent au monde. Ainsi, il se charge de nos tentations, porte avec Lui notre pauvreté, pour vaincre le malin et nous ouvrir la voie vers Dieu, le chemin de la conversion. Réfléchir sur les tentations auxquelles est soumis Jésus dans le désert est une invitation pour chacun de nous à répondre à une question fondamentale : qu’est-ce qui compte véritablement dans ma vie ?… Quel est le cœur des trois tentations que subit Jésus ? C’est la proposition d’instrumentaliser Dieu, de l’utiliser pour ses propres intérêts, pour sa propre gloire et pour son propre succès. Et donc, en substance, de prendre la place de Dieu, en l’éliminant de son existence et en le faisant sembler superflu. Chacun devrait alors se demander : quelle place a Dieu dans ma vie ? Est-ce lui le Seigneur ou bien est-ce moi ? Surmonter la tentation de soumettre Dieu à soi et à ses propres intérêts ou de le reléguer dans un coin, et se convertir au juste ordre de priorité, donner à Dieu la première place, est un chemin que tout chrétien doit parcourir toujours à nouveau. »