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Comme ceux qui soulèvent un nourrisson

« Moi j’avais appris à marcher à Ephraïm, je le prenais par les bras, et ils n’ont pas compris que je prenais soin d’eux ! Je les menais avec des attaches humaines, avec des liens d’amour ; j’étais pour eux comme ceux qui soulèvent un nourrisson tout contre leur joue, je m’inclinais vers lui et le faisais manger… Mon peuple est cramponné à son infidélité. On les appelle en haut, pas un qui se relève ! Comment t’abandonnerais-je, Ephraïm, te livrerais-je, Israël ? … Mon cœur en moi est bouleversé, toutes mes entrailles frémissent. Je ne donnerai pas cours à l’ardeur de ma colère, je ne détruirai pas à nouveau Ephraïm car je suis Dieu et non pas homme, au milieu de toi je suis le Saint, et je ne viendrai pas avec fureur. » (Osée 11,3…11)

Méditation

En cette veille de Noël, nous méditons sur le passage de l’Ancien Testament qui exprime la plus bouleversante des annonces du Mystère du Cœur de Jésus… le « Cœur » de Dieu bouleversé (retourné) par la détresse de son peuple infidèle et endurci… ce « Cœur » du Dieu d’Israël qui se rendra « visible » sur le Golgotha, et qui exprime l’infinie Miséricorde du Père qui vient vers ses enfants perdus pour les prendre dans ses bras, sur son « Cœur », comme on embrasse un nourrisson. Et demain, nous contemplerons Marie qui incarne à Bethléem la tendresse à la fois paternelle et maternelle de Dieu lorsqu’elle berce le « divin » nourrisson. Et la nouveauté de Noël resplendit encore avec cette vérité théologique : dans Osée 11, Dieu dit justement qu’il ne viendra pas avec colère car il est « Dieu et non pas homme ». Avec l’avènement de Jésus, une étape décisive est franchie : le Dieu Saint qui se tient au milieu de nous s’est fait homme, tout petit enfant (sans cesser d’être Dieu).  

Prière – litanie du Sacré-Coeur :

Cœur de Jésus, plein d’amour et de bonté, prends pitié de nous.

Prière :

« Je vous adore, je vous aime, ô divin Cœur de Jésus vivant dans le cœur de Marie. Je vous conjure de vivre et de régner dans tous les cœurs, je vous adjure de les consommer dans votre pur amour. » (sainte Marguerite Marie)